Une année en Allemagne entre la 2nde et la 1ère AbiBac !

Par Robin Faucuit, lycée Alphonse Daudet de Nîmes

Je m‘appelle Robin Faucouit et je suis élève de 1ère ABIBAC au lycée Alphonse Daudet de Nîmes. Je tenais à vous faire part de mon expérience ABIBAC et de mes années lycée ainsi que de mon parcours plutôt atypique qui je l’espère vous donneront aussi à vous, l’envie de rejoindre la communauté !!

Alors pour être tout à fait honnête avec vous, lorsque je suis arrivé en seconde ABIBAC, j’avais très peur parce que je n’avais aucune idée de ce dans quoi je me lançais. Mon niveau d’allemand n’était pas terrible à vrai dire… Mais finalement vous n’avez pas à vous faire de soucis parce que la première année est une année de mise à niveau.

Pas de littérature au programme, simplement des discussions sur une multitude de thèmes différents ainsi que de l’histoire-géographie. Cela m’a donné l’occasion de bien enrichir mon vocabulaire et d’adopter une certaine aisance à l’oral. Comme vous le savez sûrement déjà, vous passerez le dernier trimestre en Allemagne. C’est une chance qui vous est offerte afin de faire des progrès considérables. Vous en reviendrez changés avec des étoiles plein les yeux. Bien sûr, charge à vous de ne pas tarder à chercher puis trouver un correspondant ou une famille d’accueil. Si vous partez dans le cadre d’un programme Sauzay, vous pourrez avoir accès à une subvention.

Pour ma part, je suis allé à Berlin et j’ai logé dans une famille d’accueil que j’ai trouvée par le biais de l’OFAJ. J’ai tellement aimé ces quelques mois dans cette magnifique ville qu’est Berlin que j’ai décidé d’y rester encore un petit bout de temps et de passer une année complète à l’étranger. Si vos parents sont d’accord et que vous trouvez une famille ou un endroit sûr où loger, je vous conseille fortement de tenter l’expérience. Pour ne pas exagérer, ça a été la meilleure année de ma vie jusqu’à maintenant. J’ai tellement appris !!

Cela m’a apporté beaucoup. J’y ai découvert un système scolaire très individualisé. Les horaires de cours me permettaient de pratiquer toutes sortes d’activités l’après-midi…c’est juste génial. A l’école j’étais traité comme n’importe quel autre élève allemand, j’avais même pour objectif de rester un an de plus pour y passer mon bac. Mais je m’y suis résigné car il est beaucoup plus intéressant pour moi de passer mon bac en France et d’obtenir un double diplôme via l’ABIBAC que de rester en Allemagne et d’obtenir uniquement l’Abitur.

Je suis donc rentré en France et cette année j’ai poursuivi mon cursus ABIBAC en première dans le même lycée après avoir redoublé. L’année de 1ère marque un changement radical qui s’observe principalement dans les cours d’allemand qui se sont transformés en cours de littérature allemande. Cette matière demande du travail et de l’investissement car les livres (aux choix du professeur) ne sont pas des plus simples et sont pour la plupart écrits en allemand de l’époque. En comparaison vous ferez le même travail que ce que vous faites en français depuis toujours (commentaires composés, analyses…).

Mais ne vous découragez pas, tout cela vous sera expliqué et vous procéderez étape par étape. Le programme d’histoire-géographie suit son cours…

Cette section demande un investissement personnel conséquent, mais il faut aussi voir le bon côté des choses, cette section vous apportera beaucoup au niveau linguistique mais aussi au niveau culturel. Les thématiques abordées sont plutôt intéressantes et l’apport de la mention Abitur en plus du baccalauréat sur le CV est toujours un avantage non négligeable.

Gwendoline à la Waldorfschule de Kempten

par Gwendoline Trémenec, lycée Félix Faure, Beauvais

            Je suis partie en Allemagne en fin de seconde pendant trois mois dans le cadre d’un programme Brigitte Sauzay. J’ai posté une annonce sur le site de l’OFAJ afin de trouver une correspondante. Après avoir échangé quelques mails et fixé nos dates, j’ai pris le train pour Kempten alors que je ne savais ni à quoi ressemblait ma corres ni si j’allais arriver au bon endroit. En descendant du train, je me suis sentie très vite perdue mais heureusement, ma corres est venue vers moi et m’a demandé :« C’est bien toi ma corres française ? Comment est-ce qu’on prononce ton prénom ? » Ce furent les premiers mots qu’on échangea, et bien que je lui aie expliqué comment bien prononcer mon prénom, elle n’a jamais su le dire correctement, aucun Allemand d’ailleurs.

            Dès que je suis entrée dans la maison, je me suis tout de suite sentie chez moi. Sa famille m’a très bien accueillie et je me suis intégrée très facilement. Ses parents s’intéressaient beaucoup à la France, au français, à ma façon de vivre. J’aidais souvent sa mère, que ce soit pour cuisiner ou pour jardiner car vivant dans une ferme, la main d’œuvre est toujours la bienvenue.

            Mon premier jour à l’école a été à la fois surprenant et perturbant. Quand tous les élèves sont entrés en classe et se sont installés à leur place, le professeur allume une bougie pour réciter le Morgenspruch. Ensuite, les cours s’organisent d’une manière bien particulière. Les matières sont enseignées sous forme d’Epoche, c’est-à-dire qu’elles sont enseignées deux heures par jour par cycles de trois semaines. Les classes comprennent peu d’élèves et ne changent pas de la 1ère à la 12e classe. Les élèves sont donc très proches les uns des autres ce qui permet une bonne entraide.

            En France, notre système est basé sur la réussite et la compétitivité, l’école de ma corres sur un tout autre fondement. La Waldorfschlule est fondée sur la philosophie de Rudolf Steiner. Selon lui, l’Homme est un tout. Il a autant besoin de savoir se servir de ses mains que de son cerveau. Beaucoup de temps est donc consacré aux travaux manuels. J’ai eu l’occasion d’apprendre à tricoter, coudre, souder, scier tout en participant à la vie de l’école et à des projets de classe tels que construire des cabanes pour les plus petits ou fabriquer des lampes. L’art a également un rôle primordial dans cet enseignement. Les élèves font beaucoup de poésie, de théâtre, de musique, de chant, de dessin et d’eurythmie. L’eurythmie est un mélange entre du théâtre, de la danse et de la méditation qui vise à réfléchir sur son être et à se sentir bien dans son corps grâce à des mouvements. J’ai par exemple appris à danser mon prénom et les planètes. La première fois que j’ai assisté à un cours d’eurythmie, j’ai rigolé toute l’heure tellement ça m’a paru ridicule mais après y avoir participé, ça m’a tout de suite paru beaucoup plus intéressant et j’ai compris que c’était bien plus qu’une simple gestuelle.

            Ma corres habite en Bavière, une région bien particulière de l’Allemagne. Les traditions sont très ancrées dans la culture et les Bavarois en sont fiers. Il n’est pas rare de voir des gens dans la rue, habillés de tenues traditionnelles par exemple. L’accent est très prononcé et beaucoup de personnes parlent le bavarois ou le souabe, même les plus petits. J’ai donc pu apprendre quelques mots et expressions : en Bavière, on ne dit pas « Guten Tag » mais « Grüß Gott », « Wo bist du ? » devient « Wo bisch ? » et « essen » se prononce « essne ».

            Partir en Allemagne a été pour moi bien plus qu’un voyage linguistique. Vivre dans un autre pays pendant trois mois m’a fait prendre conscience de beaucoup de chose, que ce soit sur moi-même ou sur la France. Par exemple, j’ai vu une autre façon de voir le monde grâce à la Waldorfschlule, qui vise à n’apprendre que l’essentiel, au contraire des écoles françaises où l’on enseigne des matières beaucoup plus abstraites qui sont inutiles dans la vie de tous les jours et qui de plus stressent les élèves et ne laissent presque aucune place aux loisirs. J’ai également appris à être plus tolérante vis-à-vis des handicapés. Bien que je n’avais rien contre eux auparavant, les côtoyer tous les jours à l’école et faire des activités avec eux m’a fait grandir et j’ai pu apprécier de les aider. L’Allemagne m’a aussi fait réfléchir sur mes habitudes alimentaires. Les Allemands sont plus ouverts au végétarisme et au véganisme, ce qui m’a fait prendre conscience que la viande n’est pas indispensable. Mais avant tout, ce fut une expérience inoubliable qui m’a permis de rencontrer de nouvelles personnes, de découvrir une autre façon de vivre et de nouveaux horizons.

Sauzay et Tübingen

par Anaïs, Lycée Félix Faure de Beauvais

Je m’appelle Anaïs, je suis partie en avril 2017 (durant mon année de seconde) pendant un mois en Allemagne, dans le cadre de l’échange Brigitte Sauzay. J’ai envoyé ma candidature à l’Académie, par laquelle j’ai été contactée par la suite pour une proposition de correspondante.

Je suis partie en voiture avec ma mère et ma sœur qui ont dormi une nuit à Tübingen. Nous avons été très bien accueillies par la famille de Theresa (ma correspondante). Les Allemands sont des hôtes en général très chaleureux. Nous avons tous ensembles visité Tübingen et le lendemain un petit château aux environs.

J’allais tous les jours à l’école à vélo, et n’avais que deux jours par semaine où j’avais école l’après-midi. Je trouve les cours allemands plus productifs que les nôtres, ils ont 45 minutes au lieu d’une heure et produisent le même travail en ayant 15 minutes de moins. Tous les élèves de la classe ont été très sympathiques avec moi et m’inséraient dans leurs groupes de travail notamment. J’étais dans la même classe que ma correspondante, tout en étant souvent avec ses amis ce qui nous a permis de très bien nous entendre durant ce mois. Au-delà de l’école, j’ai découvert la vie quotidienne allemande, des habitudes alimentaires au mode de vie en général.

J’ai beaucoup échangé avec la maman de Theresa qui s’est occupée de moi comme de sa propre fille. La famille de Theresa m’a permis de découvrir de superbes endroits, j’ai passé 3 jours à Berlin pour les « Kirchentag » (jours d’église) très populaires en Allemagne, lors desquels j’ai pu apercevoir Barack OBAMA ou encore Angela MERKEL, et visiter Berlin.

Je conseille bien entendu à toutes celles et tous ceux qui hésitent encore ou ont peur de partir, de sauter le pas, c’est une expérience à vivre et quand on en a la possibilité, c’est dommage de s’en priver. J’ai le sentiment d’avoir progressé en Allemand, et cela m’a beaucoup aidé pour la compréhension de l’oral.

            Cet échange m’a été très bénéfique que ce soit d’un point de vue humain, culturel ou encore linguistique.

Mon échange Sauzay à Tübingen, par Anaïs, Lycée Felix Faure de Beauvais

Je m’appelle Anaïs, je suis partie en avril 2017 (durant mon année de seconde) pendant un mois en Allemagne, dans le cadre de l’échange Brigitte Sauzay. J’ai envoyé ma candidature à l’Académie, par laquelle j’ai été contactée par la suite pour une proposition de correspondante.

Je suis partie en voiture avec ma mère et ma sœur qui ont dormi une nuit à Tübingen. Nous avons été très bien accueillies par la famille de Theresa (ma correspondante). Les Allemands sont des hôtes en général très chaleureux. Nous avons tous ensembles visité Tübingen et le lendemain un petit château aux environs.

J’allais tous les jours à l’école à vélo, et n’avais que deux jours par semaine où j’avais école l’après-midi. Je trouve les cours allemands plus productifs que les nôtres, ils ont 45 minutes au lieu d’une heure et produisent le même travail en ayant 15 minutes de moins. Tous les élèves de la classe ont été très sympathiques avec moi et m’inséraient dans leurs groupes de travail notamment. J’étais dans la même classe que ma correspondante, tout en étant souvent avec ses amis ce qui nous a permis de très bien nous entendre durant ce mois. Au-delà de l’école, j’ai découvert la vie quotidienne allemande, des habitudes alimentaires au mode de vie en général.

J’ai beaucoup échangé avec la maman de Theresa qui s’est occupée de moi comme de sa propre fille. La famille de Theresa m’a permis de découvrir de superbes endroits, j’ai passé 3 jours à Berlin pour les « Kirchentag » (jours d’église) très populaires en Allemagne, lors desquels j’ai pu apercevoir Barack OBAMA ou encore Angela MERKEL, et visiter Berlin.

Je conseille bien entendu à toutes celles et tous ceux qui hésitent encore ou ont peur de partir, de sauter le pas, c’est une expérience à vivre et quand on en a la possibilité, c’est dommage de s’en priver. J’ai le sentiment d’avoir progressé en Allemand, et cela m’a beaucoup aidé pour la compréhension de l’oral.

Cet échange m’a été très bénéfique que ce soit d’un point de vue humain, culturel ou encore linguistique.

Mon échange Sauzay à la Waldorfschule de Kempten par Gwendoline Trémenec, lycée Félix Faure, Beauvais

Je suis partie en Allemagne en fin de seconde pendant trois mois dans le cadre d’un programme Brigitte Sauzay. J’ai posté une annonce sur le site de l’OFAJ afin de trouver une correspondante. Après avoir échangé quelques mails et fixé nos dates, j’ai pris le train pour Kempten alors que je ne savais ni à quoi ressemblait ma corres ni si j’allais arriver au bon endroit. En descendant du train, je me suis sentie très vite perdue mais heureusement, ma corres est venue vers moi et m’a demandé :« C’est bien toi ma corres française ? Comment est-ce qu’on prononce ton prénom ? » Ce furent les premiers mots qu’on échangea, et bien que je lui aie expliqué comment bien prononcer mon prénom, elle n’a jamais su le dire correctement, aucun Allemand d’ailleurs.

            Dès que je suis entrée dans la maison, je me suis tout de suite sentie chez moi. Sa famille m’a très bien accueillie et je me suis intégrée très facilement. Ses parents s’intéressaient beaucoup à la France, au français, à ma façon de vivre. J’aidais souvent sa mère, que ce soit pour cuisiner ou pour jardiner car vivant dans une ferme, la main d’œuvre est toujours la bienvenue.

            Mon premier jour à l’école a été à la fois surprenant et perturbant. Quand tous les élèves sont entrés en classe et se sont installés à leur place, le professeur allume une bougie pour réciter le Morgenspruch. Ensuite, les cours s’organisent d’une manière bien particulière. Les matières sont enseignées sous forme d’Epoche, c’est-à-dire qu’elles sont enseignées deux heures par jour par cycles de trois semaines. Les classes comprennent peu d’élèves et ne changent pas de la 1ère à la 12e classe. Les élèves sont donc très proches les uns des autres ce qui permet une bonne entraide.

            En France, notre système est basé sur la réussite et la compétitivité, l’école de ma corres sur un tout autre fondement. La Waldorfschlule est fondée sur la philosophie de Rudolf Steiner. Selon lui, l’Homme est un tout. Il a autant besoin de savoir se servir de ses mains que de son cerveau. Beaucoup de temps est donc consacré aux travaux manuels. J’ai eu l’occasion d’apprendre à tricoter, coudre, souder, scier tout en participant à la vie de l’école et à des projets de classe tels que construire des cabanes pour les plus petits ou fabriquer des lampes. L’art a également un rôle primordial dans cet enseignement. Les élèves font beaucoup de poésie, de théâtre, de musique, de chant, de dessin et d’eurythmie. L’eurythmie est un mélange entre du théâtre, de la danse et de la méditation qui vise à réfléchir sur son être et à se sentir bien dans son corps grâce à des mouvements. J’ai par exemple appris à danser mon prénom et les planètes. La première fois que j’ai assisté à un cours d’eurythmie, j’ai rigolé toute l’heure tellement ça m’a paru ridicule mais après y avoir participé, ça m’a tout de suite paru beaucoup plus intéressant et j’ai compris que c’était bien plus qu’une simple gestuelle.

            Ma corres habite en Bavière, une région bien particulière de l’Allemagne. Les traditions sont très ancrées dans la culture et les Bavarois en sont fiers. Il n’est pas rare de voir des gens dans la rue, habillés de tenues traditionnelles par exemple. L’accent est très prononcé et beaucoup de personnes parlent le bavarois ou le souabe, même les plus petits. J’ai donc pu apprendre quelques mots et expressions : en Bavière, on ne dit pas « Guten Tag » mais « Grüß Gott », « Wo bist du ? » devient « Wo bisch ? » et « essen » se prononce « essne ».

            Partir en Allemagne a été pour moi bien plus qu’un voyage linguistique. Vivre dans un autre pays pendant trois mois m’a fait prendre conscience de beaucoup de chose, que ce soit sur moi-même ou sur la France. Par exemple, j’ai vu une autre façon de voir le monde grâce à la Waldorfschlule, qui vise à n’apprendre que l’essentiel, au contraire des écoles françaises où l’on enseigne des matières beaucoup plus abstraites qui sont inutiles dans la vie de tous les jours et qui de plus stressent les élèves et ne laissent presque aucune place aux loisirs. J’ai également appris à être plus tolérante vis-à-vis des handicapés. Bien que je n’avais rien contre eux auparavant, les côtoyer tous les jours à l’école et faire des activités avec eux m’a fait grandir et j’ai pu apprécier de les aider. L’Allemagne m’a aussi fait réfléchir sur mes habitudes alimentaires. Les Allemands sont plus ouverts au végétarisme et au véganisme, ce qui m’a fait prendre conscience que la viande n’est pas indispensable. Mais avant tout, ce fut une expérience inoubliable qui m’a permis de rencontrer de nouvelles personnes, de découvrir une autre façon de vivre et de nouveaux horizons.

Mon échange Sauzay

par Antoine Andrieux, Lycée Angellier de Dunkerque

Quoi de mieux pour s’épanouir, se dépayser, apprendre l’allemand, que de faire des échanges en Allemagne ? J’y suis allé deux fois en échanges individuels, et plein d’autres avec l’école.

Mon premier échange s’est déroulé à la fin de ma 2nde, à Laubach, près de Gießen. Vous ne voyez toujours pas ? Environ une heure de route à l’est de Francfort. J’ai fait un autre échange l’été dernier, plus court, chez mon correspondant du Burgau Gymnasium, notre lycée partenaire à Düren, entre Aix-La-Chapelle et Cologne. Ce furent à chaque fois des périodes incroyablement enrichissantes de ma vie. Mes deux familles d’accueil, on ne peut plus sympathiques et ouvertes, m’ont fait découvrir Francfort et ses gratte-ciel, Sankt Goar où se trouve le fameux rocher de la Lorelei, ou encore Berlin, ville ô combien verte et aérée, et même un aéroport militaire de l’OTAN… Je pourrais en parler pendant des heures.

J’ai aussi appris à parler allemand (Même si c’est anecdotique dans un échange !), enfin relativement car on ne cesse jamais d’apprendre. On commence sans savoir dire „die Steckdose“, la prise de courant, puis on raffine pour apprendre des mots comme „Salatschleuder“ (essoreuse à salade) ou „Onomatopoetisch“ (pour les poèmes dadaïstes en onomatopées !) Tant que l’on n’a pas peur de parler et des fautes, tout se passe super bien !

Il existe d’autres avantages, comme la découverte d’une nouvelle culture, du rythme des repas à l’école en passant par de nombreuses rencontres. Il y aurait aussi pléthore d’anecdotes culinaires à raconter, Schnitzel géant, Currywurst, Dönner (plus équilibré qu’on ne le croit), mais aussi de la bonne charcuterie régionale et de succulents gâteaux (sans vouloir tomber dans le cliché).

Bref, si j’ai un conseil à donner : n’hésitez pas !

PS : J’ai rédigé un blog avec une amie lors de mon premier voyage, n’hésitez pas à aller voir ! Vous aurez des sensations encore plus fraîches : https://aventuresallemandes.wordpress.com